8- Les écoles de commerce et autres débouchés
o Le haut enseignement commercial prépare à un très large éventail de carrières dans la gestion des entreprises et des affaires et forme des cadres supérieurs dans les branches commerciale, financière ou administrative.
Les débouchés sont très variés et à haute responsabilité dans les domaines suivants : marketing, gestion, ressources humaines, finance, commerce international, publicité, humanitaire, nouvelles technologies, … et dans différents secteurs : banques, industries, assurance, administration, tourisme, ...
o L’accès aux grandes écoles de commerce se fait toujours sur concours (comprenant des épreuves écrites d’admissibilité et des épreuves orales d’admission).
Les écoles sont regroupées autour de concours communs d’entrée. Cette formule de banques d’épreuves permet à l’étudiant de limiter le nombre d’épreuves en gardant un éventail d’écoles suffisamment large pour lui garantir les meilleures chances d’intégration.
- La banque des Écoles parisiennes : destinée à sélectionner les meilleurs étudiants (cela constitue un pôle d’excellence avec HEC, ESCP-EAP, ESSEC, EDHEC, EM Lyon).
- La banque ECRICOME (regroupant les écoles NEOMA (Reims, Rouen), KEDGE (Bordeaux, Marseille)).
- La banque des ESC.
- Les concours indépendants.
Les étudiants choisissent les écoles en fonction de leur niveau et de leur projet professionnel.
Exemples de parcours d’anciens :
( Hélène P., CPGE Bellevue 1999 – 2001, diplômée de Bordeaux École de Management :
J’ai intégré Bordeaux Ecole de Management en 2001. J’ai suivi un parcours professionnel orienté principalement vers la vente et dans le secteur de l’alimentaire de luxe à l’international. Je travaille comme Responsable de Développement International pour la marque Le Palais des Thés depuis 2010.
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Voir d’autres témoignages dans la rubrique « 12- Témoignages d’anciens élèves »
AUTRES PARCOURS POSSIBLES
Les meilleurs étudiants en mathématiques peuvent tenter d’intégrer l’ENSAE Paris (École Nationale des Statistiques et de l'Administration Économique) via la BCE (Banque Commune d’Épreuves) et peuvent passer le concours BECEAS (Banque d’Épreuves des Concours des Écoles d’Actuariat et Statistique) qui permet d'intégrer par exemple l'ISFA (Institut de Science Financière et d'Assurances, école interne de l'Université Lyon 1).
Certains élèves préfèrent poursuivre leur cursus à l’université plutôt qu’intégrer une école de commerce. Suivant la qualité de leur dossier, ils intégreront en L2 ou directement en L3 et poursuivront ensuite en Master.
Enfin, certains élèves, n’ayant pas eu une école qui les intéresse au concours Grandes Écoles, vont se réorienter en université dans le but de passer les concours passerelles et d’avoir une école qu’ils voulaient. Armés d’une formation initiale en classe préparatoire, ces élèves réussissent généralement très bien ces concours. Attention toutefois, les écoles de commerce les plus prestigieuses ne réservent que très peu de places aux étudiants du concours passerelle et recrutent principalement sur concours post CPGE.
Voici quelques témoignages d’élèves ayant opté pour ces voies.
( Achille Popelier, CPGE Bellevue 2017 – 2018, autre prépa 2018 – 2019, étudiant à ENSAE Paris (École Nationale des Statistiques et de l'Administration Économique) :
Je me rends compte aujourd’hui, après la prépa, que j’ai une culture générale très développée et je suis capable d’avoir des idées/arguments sur n’importe quel sujet (chose que je ne pouvais pas faire avant la prépa), mais j’ai aussi acquis de très bonnes méthodes de travail ce qui me permet d’être efficace dans toutes les tâches que j’entreprends à présent. Personnellement, c’est à la prépa de Bellevue que j’ai rencontré mes meilleurs amis actuels, avec qui je reste encore énormément en contact. J’ai également rencontré des professeurs formidables qui m’ont donné envie d’en apprendre plus dans certaines matières. Ayant des facilités en maths, j’ai passé le concours de l’ENSAE que j’ai intégrée en 2019. J’ai effectué un stage en tant que chargé de promotion à l’Ensae et suis président du BDE (Bureau Des Étudiants). Juin 2020
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( Christopher, CPGE Bellevue 2016 – 2019, étudiant à Paris Dauphine :
En parallèle des concours de la BCE 2019, j'ai passé le concours de Paris-Dauphine pour y rejoindre la troisième année de Licence et j'y ai été admis ; j'ai choisi ce cursus plutôt que d'intégrer une école de commerce. Au sein de mon université, je me suis investi dans la Junior-Entreprise qui a gagné le prix d'Excellence cette année, un prix qui récompense chaque année la meilleure Junior Entreprise de France. J’ai validé mon année et donc ma licence sans problème et je suis admis en Master Économie et Finance à Dauphine, master qui constituait mon premier vœu pour la rentrée 2020.
Juin 2020
( Clément Laudrin, CPGE Bellevue 2011 – 2013, université Toulouse Capitole puis Rennes School of Business :
N’ayant pas suffisamment travaillé en prépa, je n’ai pas réussi les concours. Plutôt que faire une 3ème année en prépa, je suis parti en L2 à la Fac du Capitole à Toulouse. En 2015, j’ai obtenu ma licence AES sans difficulté et passé les concours passerelles : j’ai été admissible à toutes les écoles. Mon passage en prépa m’a beaucoup aidé en licence ou pour ce concours. J’avais acquis en prépa une rigueur méthodologique qui me permettait d’apprendre beaucoup plus vite que les autres et j’y avais acquis en maths un niveau qui m’a largement facilité la comptabilité et les maths financières.
J’ai choisi d’intégrer Rennes School of Business et y suis arrivé directement en Master 1. Après la première année, j’ai fait une césure d’un an à Toulouse avec deux stages : Analyste Crédit au Back Office de la SG de Ramonville puis Analyste Financier à la banque Edel à Labège. Deux stages très formateurs qui m’ont conforté dans mon parcours finance. En 2017, j’ai donc suivi mon Master 2 à Rennes avec un parcours spécialisé Finance. J’ai effectué mon stage de fin d’études en tant qu’Analyste Investissement à Paris chez Hoist Finance, une société suédoise de recouvrement de crédits, notamment immobiliers, dont l’activité parisienne venait juste de se créer et où j’ai eu énormément de responsabilités (et de travail !). Ce fut une expérience très formatrice qui a été suivie d’un CDD de 6 mois.
En même temps, des idées germaient dans mon esprit : celle de l’investissement immobilier locatif d’un côté et de l’entreprenariat de l’autre. Je me suis énormément formé sur le sujet pendant plusieurs mois et je me suis lancé dans l’investissement immobilier. En parallèle, avec un ami, nous avons monté en 2020 une autoentreprise dans le marketing digital afin de fournir des services permettant de booster la notoriété et la visibilité des entreprises via internet et les réseaux sociaux. Juin 2020
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