12- Témoignages d’anciens élèves
( Victor Labaysse, CPGE Bellevue 2015 – 2017, diplômé de NEOMA BS :
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Mes deux années de prépa sont probablement les deux plus belles années de ma vie, et pourtant je ne savais pas très bien où je mettais les pieds en y entrant ! J’étais totalement perdu dans mon orientation au lycée ; par élimination j’avais déduit assez tard que je me dirigerais vers une école de commerce. J’envisageais un DUT et, par curiosité, je suis allé faire les portes ouvertes à Albi : ce fut le déclic ! J’ai pris conscience, en discutant avec les profs, de tout ce que je pourrais apprendre et à quel point ces deux ans m’enrichiraient intellectuellement ; les étudiants présents m’ont très bien vendu la vie d’internat, j’ai été immédiatement séduit. Et ils n’avaient pas tort… Pour ce qui est de l’internat, j’ai vécu deux années de rencontres, de camaraderie, d’entraide et j’en ai gardé des souvenirs et surtout des amis pour la vie. Concernant les cours, ce sont deux années d’enrichissement, de par les connaissances, très approfondies et dans des domaines divers, mais également par les méthodes de travail. Il ne faut pas avoir peur de tout ce qu’on peut dire sur la charge de travail en prépa, c’est quelque chose qui s’apprend : on apprend peu à peu à savoir comment travailler, à s’organiser, à se connaître également et à savoir sur quoi il vaut mieux se concentrer en priorité. Deux ans qui rendent bien plus intelligent, cultivé, productif et efficace qu’à la sortie du lycée.
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Après ma césure, j'ai fait mon M2 à Neoma BS au Campus de Rouen et mon troisième stage chez le groupe Kronenbourg, après être passé par Bouygues Télécom et le groupe Orangina Suntory. Par ailleurs, j'ai profité d’un semestre académique au Vietnam durant lequel j’ai pu voyager dans plusieurs pays asiatiques en parallèle de mes cours. L’école favorise de telles expériences et je me dis que ce sont mes deux années de travail en prépa qui m'y ont donné accès.
Je suis actuellement en CDI en région parisienne depuis janvier 2022, dans un cabinet de conseil en intelligence artificielle ; autant vous dire que je vois passer des équations partout, à un niveau que je n’arrive plus à suivre (statistiques bayésiennes, valeurs de Shapley, etc). Même si je n’y ai qu’un rôle commercial, ça fait plaisir d’être stimulé par ces sujets assez complexes.
La prépa du Lycée Bellevue et son internat ont quelque chose que n’ont pas toutes les prépas : des liens se créent entre les élèves, faisant naître un esprit d’équipe et d’entraide pouvant mener à des résultats que nos espérances de base n’envisageaient pas, on y est toujours soutenu par des profs disponibles, bienveillants et souhaitant la réussite de tous.
Merci à la prépa Bellevue, et bon courage aux prochains !
Juin 2022
( Louis Darets, CPGE Bellevue 2012 – 2014, diplômé de l’EM Strasbourg :
Après mon baccalauréat, j’ai intégré une prépa MPSI où je me suis rendu compte que cela ne répondait pas à mes attentes : trop de matières scientifiques ! L’année suivante, quand j’ai intégré la CPGE ECS, ça a été le jour et la nuit :
- certes j’ai retrouvé la même dimension de préparation à des concours mais le contenu de la formation répondait parfaitement à mon envie d’alors de m’enrichir culturellement (sciences humaines, langues) tout en continuant de faire des maths ;
- plus encore, le cadre scolaire m’a beaucoup apporté : une classe de 25 élèves (et non 35 voire 48 dans certaines prépas), qui favorise une relation privilégiée avec les enseignants. Je n’ai jamais eu le sentiment qu’on bossait pour le prestige de la prépa aux concours, mais que le corps enseignant était là pour nous aider à tirer le meilleur de nous-même et obtenir la meilleure école possible selon nos objectifs. La charge de travail et l’exigence de la notation sont suffisamment importantes pour mettre "la pression" et mettre les élèves au travail.
- Enfin, j’ai apprécié l’esprit collectif et la franche camaraderie qui peuvent exister à Bellevue, notamment grâce à l’internat. C’est une chance incomparable. On est vraiment "dans le même bateau" puisqu’en plus des cours, on partage une bonne partie de nos moments de vie, ce qui permet de créer un esprit d’entraide et une certaine émulation collective que je n’ai jamais connus ailleurs. Certains comme moi ont énormément appris sur la vie en collectivité dans un cadre "contraint", ce qui m’a beaucoup servi dans le cadre professionnel, personnel également. De plus, l’internat permet à chacun d’effectuer ces deux années, malgré tout parfois difficiles, dans de très bonnes conditions matérielles, puisqu’on n’a pas à se soucier du repas, du logement, du transport, etc...
J’ai intégré l’EM Strasbourg où j’ai suivi une formation en Management de la Supply Chain / Logistique, et entamé un parcours dans différents secteurs industriels (pharmaceutique sur site de production, énergie chez Total au siège social, aéronautique sur un site de maintenance chez Safran) et avec un échange d’un an à Hambourg en Allemagne.
Le bac en poche, je n’osais pas espérer qu’après mes études j’aurais un premier poste en CDI en tant que cadre dans une grande structure industrielle. Pourtant, en juin 2019, seulement 6 mois après ma diplomation, à 26 ans, j’ai décroché un CDI à la SNCF où je suis cadre dans le domaine de l’approvisionnement des pièces de maintenance des trains. J’occupe une fonction dans un cadre de vie et de travail qui correspondent exactement à ce que je recherchais.
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Quand on partageait notre expérience des classes prépas entre étudiants d’écoles, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait autant apprécié ces années prépas que mes camarades et moi et j’entendais plutôt des témoignages d’années vraiment pénibles. Aucun n’a gardé autant d’amitiés dans cet environnement d’études que mes camarades de Bellevue, signe selon moi que l’état d'esprit était particulièrement sain dans notre établissement et entre élèves. Nous nous voyons encore très régulièrement.
Il existe aujourd’hui d’autres voies pour intégrer les écoles de commerce (passerelles avec l’université, bachelors payants, DUT). En revanche, la plus-value de la prépa vient, entre autres, de la capacité de travail, de la rigueur, de la ténacité qu’on y développe, et qu’on peut faire valoir par la suite. Pour ceux qui tiennent absolument à travailler pour une "grande entreprise " notamment dans l’industrie, le parcours prépa/concours/grande école peut faire une nette différence à l’entretien d’embauche, notamment en France. En ce sens, la prépa ouvre sur le plan professionnel beaucoup plus de portes.
Quant à cette prépa en particulier, elle m’a apporté un cadre (personnes, corps enseignant, structure matérielle) exigeant mais bienveillant pour (re)trouver l’envie de travailler pendant ces deux ans, une expérience de « vivre ensemble » assez incomparable et propice à un bon équilibre de vie qui permet d’avoir le recul nécessaire pour faire le choix d’école et de vie qui me convenait le plus.
Juin 2020
( Nicolas Pora, CPGE Bellevue 2012 – 2014, diplômé de KEDGE Borbeaux :
Au sein de l’école, je me suis spécialisé en Achats et Supply Chain et je me suis investi dans plusieurs associations : Cook It (cuisine), Challenge Ecricome, Fanfare, Organisation des Admissibles. Lors de mon année de césure, j’ai effectué deux stages : - 6 mois chez LIEBHERR Aerospace à Toulouse, en étant Assistant Stratégie Achats auprès du Directeur Achats de l’entreprise. - 6 mois chez PALL Corp. à Boston, comme Assistant Achats/Logistique dans une usine pharmaceutique. Pour mon stage de fin d’études, j’ai travaillé 6 mois chez PIERRE FABRE à Toulouse en tant qu’Acheteur R&D. Fin 2018, j’ai été embauché en CDI au poste d’Acheteur industriel chez UNITHER Pharmaceuticals, à Toulouse.
Pour ma part, la prépa m’a apporté un cadre nécessaire pour finalement me mettre à travailler après le bac. Cela m’a permis de comprendre où étaient mes lacunes et sur quelles forces je pouvais m’appuyer. Il ne fait aucun doute que la prépa m’a permis d’être très synthétique et efficace dans le travail. Cela s’est remarqué en école, mais aussi désormais au bureau. Plus généralement, cela m'a permis d’apprendre à devenir organisé, que ce soit dans les révisions mais aussi au quotidien. Humainement, cela a été les prémices de la compréhension du travail en équipe. En effet, bien que le concours soit individuel, je suis persuadé de l’impact énorme de l’accompagnement de tous mes camarades de classe dans ma réussite finale. Aujourd'hui, je peux aisément dire que, pour beaucoup d’entre nous, les moments partagés pendant ces deux années nous ont unis. Je suis persuadé que les personnes rencontrées dans cet internat à Albi font depuis 8 ans et feront encore longtemps partie de mon entourage proche. |
( Juliette, CPGE Bellevue 2012 – 2014, diplômée de Montpellier Business School :
Lors de ma formation en école de commerce, j’ai choisi de me spécialiser en ressources humaines et de m’impliquer au BDS (Bureau Des Sports), notamment en tant que coach de volley. J’ai aussi passé une année diplômante (M1) à Huddersfield (Angleterre). J’ai profité de mon année de césure pour faire deux stages en tant que chargé de recrutement : 6 mois chez CDISCOUNT à Bordeaux et 6 mois chez AMARIS à l'île Maurice. J’ai continué mon cursus en alternance (M2) pendant un an chez SOPRA STERIA à Toulouse, toujours en tant que chargé de recrutement ; cette entreprise m’a ensuite embauchée en CDI. J’y suis restée 6 mois après lesquels j’ai signé un CDI, en 2019, chez ON-X à Toulouse en tant que chargé de recrutement pour la cellule cybersécurité.
La prépa m'a apporté une bonne méthodologie de travail, une aisance dans la prise de parole en public, ce qui est très important pour mon travail actuel. De plus, cela m’a apporté une vraie curiosité intellectuelle : s’intéresser à ce qui m’entoure et à l’actualité, voyager, etc. Sur le plan personnel, la prépa m’a apporté de très belles amitiés. |
En résumé, ces deux années ont été très importantes dans notre parcours professionnel et personnel. Scolairement, cela a été les deux années les plus intéressantes d’un point de vue du contenu des cours et du challenge à relever. Cela a aussi été deux années très intenses humainement, où nous avons rencontré et appris à connaître des personnes comme nous en connaissons peu encore aujourd’hui. Juin 2020 |
( Manon Brugié, CPGE Bellevue 2011 – 2013, diplômée de Toulouse Business School :
Au sein de mon école, je me suis investie dans l’association Le Petit Tou et j’ai préparé mon
Master 1 et mon Master 2 en alternance.
J’occupe actuellement le poste de Team Leader Account Manager à LaFourchette.
Après l’obtention d’un bac S au Lycée Foch à Rodez, je suis arrivée à la prépa de Bellevue en 2011. Nouvelles têtes, nouvelle ambiance, vie en internat : je ne peux pas cacher que les premiers jours ont été difficiles. Puis on a tous pris nos habitudes, on a appris de nouvelles méthodes de travail, on s’est créé notre routine et on a créé des amitiés solides qui nous ont rendus plus forts. On passait nos soirées à travailler dans notre chambre de 6m², à débattre des heures sur le sujet de géopo qui allait tomber au concours ou à se faire réviser les verbes irréguliers. Je me rappelle encore de la journée du forum des écoles : on repartait des étoiles pleins les yeux de voir nos carrés autant épanouis et on rêvait tous de notre future école. Chacun avait la sienne, moi j’avais écrit sur mon bureau « Toulouse Business School : quand tu veux, tu peux ». Et en 2013, j’ai eu la chance de pouvoir intégrer cette école !
L’ambiance familiale de la prépa de Bellevue est une énorme force. Mes amis de Toulouse Business School me demandaient toujours combien était notée ma prépa : je n’en avais aucune idée. Quand ils me parlaient de leur prépa, je me disais qu’on n’avait vraiment pas vécu la même chose. Presque 10 ans après être arrivée à la prépa de Bellevue sans connaître personne, je continue à voir pratiquement toute ma classe aujourd’hui. En plus d’avoir gagnée de vrais amis, je me rends compte à ce jour et dans mon poste actuel à LaFourchette de ce que la prépa m’a appris : l’organisation, la productivité et la persévérance. Si je devais dire une chose aux personnes qui sont actuellement en prépa à Bellevue, c’est « quand t’arrives à la prépa tu pleures, quand tu pars de cette prépa tu pleures ». Juin 2020
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( Yannick Marlot, CPGE Bellevue 2011 – 2013, diplômé de l’EM Strasbourg Business School :
A l’EM Strasbourg en 2013, j’ai intégré le Bureau des Élèves et le Bureau du Multimédia. J’ai eu l’occasion de partir en Australie (University of Adelaide) dans le cadre d’un échange universitaire d’un an. Quatre stages ont enrichi mon cursus : un premier stage admissible pour l’EM Strasbourg (3 mois en 1ère année) ; puis deux stages de six mois chacun, à Strasbourg, lors de mon année de césure, en tant que Responsable Marketing Digital et Événementiel chez ACCRO et en tant que Business Developer chez Fivory/Lyf Pay ; et enfin mon stage de fin d’études : Assistant Marketing Stratégique chez Canon France à Paris (6 mois). Diplômé d’un Master en Marketing Stratégique et Opérationnel, j’occupe aujourd’hui le poste de Paid Marketing Acquisition Manager chez Aircall, à Paris.
Professionnellement (mais aussi durant les études), la prépa m’a apporté de la rigueur et la volonté d’accomplir les choses même si le temps est serré, sans perdre pied.
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Personnellement, j’ai rencontré en prépa des amis que je garderai probablement jusqu’au bout et sur qui je sais que je peux compter. On se voit encore une fois par semaine (au minimum) après 7 ans, et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
Juin 2020
( Yoann Tranier, CPGE Bellevue 2004 – 2006, diplômé de SKEMA Business School :
A l’issue des concours 2006, j’ai intégré l’ESC Lille, devenue SKEMA Business School lors de ma dernière année dans l’établissement, suite à la fusion avec l’école de Sophia Nice.
Mon parcours à l’école a été riche en apprentissages : nouvelle région (le fameux Nord !), nouvelles rencontres, nouvelle façon de vivre et surtout, nouvelle aventure scolaire !
La prépa prépare notre esprit à apprendre, à synthétiser, à emmagasiner de nombreuses et nouvelles connaissances mais il faut reconnaître que l’on vit en vase clos. L’école, lorsqu’on la découvre, pourrait représenter une certaine idée de la liberté : moins de cours, plus de temps libre, sportif ou associatif et un panel de nouvelles compétences à acquérir pour se spécialiser dans l’apprentissage de son choix.
Après 2 années d’école plutôt généralistes, j’ai fait une année de césure au CIC Lille où j’ai goûté au monde du travail. Le retour en M2 était dans la lignée de l’évolution que les élèves ont connue en césure : moins de professeurs, plus d’intervenants extérieurs professionnels et surtout, un apprentissage ciblé vers la "vraie vie" ; dans ma spécialité "Management Entrepreneurial", nous avons préparé l’ouverture du campus de Raleigh aux Etats Unis où les élèves de SKEMA peuvent désormais étudier.
J’ai poursuivi ma scolarité à Barcelone dans le cadre d’un échange qui m’a fait grandir encore grâce aux personnes rencontrées et à l’échange culturel, les élèves venant du monde entier. Vivant en collocation avec des catalans, j’ai aussi pu découvrir la culture des locaux.
Diplômé et revenu en France, j’ai commencé à exercer à la banque puis, après une première expérience laborieuse de 9 mois à Montauban, je suis allé en banque privée au Cap Ferret sur le bassin d’Arcachon. Après 2 ans passés là-bas, je suis désormais gestionnaire de patrimoine pour le compte d’AXA à Albi.
L’enseignement en prépa forge notre esprit et notre capacité de raisonnement et d’apprentissage. C’est une base forte qui nous permet une adaptabilité rapide indispensable dans le monde de l’entreprise actuel. La résistance au stress et la capacité à absorber de grosses charges de travail sont également des points forts recherchés par les recruteurs.
Je n’ai eu aucun mal à trouver un emploi, même dans notre région réputée moins dynamique que la région Parisienne par exemple.
D’un point de vue personnel, la prépa noue de fortes amitiés ; j’ai encore régulièrement des nouvelles de la plupart de mes camarades de promo même si les vents les ont parfois poussés vers d’autres pays voire d’autres continents. Le temps n’a pas effacé ces amitiés créées.
Juin 2020
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